A l’occasion de la semaine du Printemps de l’Université, venez assister à la projection du moyen métrage « Les images parfaites » suivi d’une rencontre avec la réalisatrice.
A propos du moyen métrage « Les images parfaites » (2016, 45’)
"Intéressée par les techniques de l’hypnose, j’y relève immédiatement des similitudes avec ce que je demande inlassablement à mes modèles depuis des années dans le même face à face : un regard fixe. Focalisée sur le clignement que mes modèles tentent de retenir, je me demande si l’hypnose pourrait m’aider à fabriquer ces images qui me fascinent."
A propos de Béatrice Plumet
Après des études à l’école nationale supérieure d’art de Cergy Pontoise, Béatrice Plumet s’intéresse à plusieurs formes de narration, et alterne fictions, essais vidéo et documentaires.
Elle commence en 2009 une série de travaux sur l’image Portrait et sa nature qui seront montrés dans divers lieux d’exposition.
L’écoulement du temps est au cœur de son travail que ce soit dans ses films « Capture Mode » (2010), « Courir » (2012) aussi bien que dans son travail d’installation vidéo à l’origine du film « Les Immobiles » (2014) qui a remporté le Grand prix de Doc en Courts.
Le festival Hors-Piste lui propose au Centre Pompidou un solo-show. Les images produites avec la complicité des spectateurs dans la salle de cinéma donneront lieu au moyen métrage « Les Images parfaites » (2016) et boucle ainsi ce travail sur l’image Portrait et sa nature.
Le moyen métrage « Les Images parfaites » est centré sur l’expérimentation collective des liens entre cinéma et hypnose et interroge la frontière entre l’écran et le regard des spectateurs.
Son dernier film « Chroniques impatientes », une autofiction, interroge l’abstraction à travers l’histoire d’un don d’organes et fait suite au premier volet de cette histoire, « Capture mode », réalisé en 2010.
Elle mène depuis deux ans un observatoire documentaire « L’île des possibles » dans le cadre des Chroniques Documentaires initiées par Périphérie - Centre de création cinématographique- qui propose une réflexion artistique et anthropologique sur les mutations urbaines, qui transforment actuellement le paysage et la vie de la Seine-Saint-Denis et de sa banlieue bouleversée par la perspective des Jeux olympiques de 2024.
Elle travaille actuellement sur deux films documentaires « Touché », et « Allers-retours » documentaire en correspondance avec la plasticienne grecque Maro Michalakakos. Le projet a été accueilli en résidence au Centre des Écritures cinématographiques du Moulin d’Andé et le sera à Ex Situ à Santorin.